lundi 23 juin 2014

Christine Angot - Une semaine de vacances

Remarqué dans "Livres Hebdo", je me suis laissée tenter à cause du titre du livre. Bien mal m'en a pris!

Dès l'ouverture, quelle ne fut pas ma surprise de voir que les pages n'étaient qu'à moitié remplies tellement les marges sont grandes. Première déception. Le nombre de pages n'est que de 136. Deuxième déception. Mais au final, cela m'a arrangée que le livre soit si court.

Pour quelle raison?

Tout simplement parce que ce livre est non seulement mal écrit (pas de découpage en chapitre, une seule traite, pas une seule respiration), mais également et surtout le sujet du livre est l'inceste! Je n'ai pas tout de suite compris qu'il s'agissait d'une telle monstruosité. Le livre commence par le récit d'une fellation; cela pourrait être le début d'un très joli livre érotique, mais non, pas du tout!

Après avoir terminé (péniblement) l'histoire, qui finalement ne raconte rien d'autre que les assauts répétés d'un père sur sa fille, je me suis un peu intéressée à l'auteur qui, semble-t-il, aurait subi ce genre d'outrage. Mais il semble également que ledit auteur (désolée, j'ai un mal fou à mettre ce terme au féminin bien que je sois une femme) tire profit de ce qui lui est arrivé. Après tout, pourquoi pas, si cela peut lui permettre d'exorciser ses démons, mais ... la forme n'y est pas, vraiment pas! Ce n'est ni une histoire, ni une biographie, juste des mots apposés les uns à côté des autres, avec une ponctuation plus qu'approximative.

Bref, un livre à éviter ... je ne suis même pas sûre de le donner à une bibliothèque, c'est dire!





 


Christine Angot, Une semaine de vacances, Editions Flammarion, 136 pages, 2012

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